Antonin
toujours aussi matinal a atterri dans notre lit à 5h45. Entre mes absences due
à ma formation et celles résultante du coma de Vivien, Antonin a eu le temps
d’acquérir des habitudes qui ne cadrent pas avec les miennes.
Donc
ce matin, à l’heure où je décidai de descendre afin de pouvoir écrire quelques
lignes, Antonin débarqua dans la chambre. Malheureusement pour lui le P.A.I
(papa anti invasion) était en alerte maximum. Antonin fut cueilli à l’entrée de
la chambre et reconduit manu militari à son lit. Évidemment il accepta
difficilement la reconduite à la frontière et immigra clandestinement une
nouvelle fois. La reconduite fut systématique. Il resta dans son lit en
réprimant difficilement son sentiment d’injustice. Cependant, obéissant il
réussit à limité les décibels de son expression oral. Puis vaincu par son
insistance à refuser de dormir je me levai et lui offris un
droit d’asile dans le salon.
Je
crus que ma page d’écriture était morte née. C’était sans compter sur la force
de persuasion de Dora l’exploratrice. Elle captiva mon fils et mon clavier
m’accueillit à écran allumé.
Vivien
marche, s’exprime de mieux en mieux. Il est capable de trotter sur une centaine
de mètres avec assistance et une dizaine sans assistance. Il a pris sa première
douche hier. Il a accès aux toilettes avec aide. Il se brosse les dents dans la
salle de bain. Bref, il acquière petit à petit une autonomie. Ses progrès sont
étonnants et fulgurants. Nous n’en revenons pas. La lecture ne lui pose aucun
problème. Il a réussi sous la dictée de sa sœur à écrire un petit mot d’amour à
sa mère.
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