jeudi 15 janvier 2015
Cette nuit un
cauchemar dont j’ai oublié la trame principale a heurté mes sens. Ce dont je me
souviens est qu’il te concernait. Etant donné que cela était un cauchemar tu
devais passer un mauvais quart d’heure. Mais ce n’était qu’un cauchemar et non
la réalité. Je croise quand même les poils du nez afin de conjurer le mauvais
sort.
Par contre j’ai été
réveillé par deux tigres, genre les deux frères qui poursuivaient deux jeunes
enfants pour les étaler e dans des sandwichs avec une noix de beurre. Mais je ne
connaîtrai pas la fin, car le sommeil est arrivé à expiration à cet instant.
L’expiration est
arrivée à cinq heures trente. L’heure matinale est normale. Tu connais ma
devise. Lorsque la fatigue est trop importante, la grasse matinée se fait le
soir. Ainsi hier, je me suis laissé aller sur le canapé juste après le repas,
il devait être huit heures. Donc ce matin j’ai la patate et attends déjà
l’heure des nouvelles.
Antonin passe un électro-encéphalogramme en début d’après-midi. Plus ça va,
plus je m’aperçois que vous, mes gamins, n’avez pas été gâtés. Louise, une
semaine d’hôpital à l’âge de deux ans, plus une luxation des hanches à la
naissance. Vivien tes bras et ton originalité, Ninon, tes problèmes actuels et
Antonin qui refuse d’entrer dans un cadre conventionnel. Le seul point commun à
tous cela est le père. Moi qui pensais que c’était les mamans qui étaient
responsables des bogues des enfants. Je m’aperçois que le géniteur est bon à mettre à l’abattoir.
Pour avoir une confirmation de mes tares, je devrais me reproduire avec une
troisième femme. Mais sincèrement, bien que passionné de génétique, je
m’abstiendrai.
Voilà le bain d’idées
qui submerge mon moral.
Je reconnais qu’une
telle lecture n’est pas récréative. Je pense que nous attendrons un peu avant
que tu lises ces lignes. Nous attendrons que tu sois reconstruit et consolidé
dans ton équilibre psychique. A mon avis, ressortir d’un coma de doit pas être
sans conséquence, même si tu récupères toutes tes facultés.
Bisous.
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