Je publie avec l'accord de mon fils Vivien, les lettres journalières que je lui ai adressées. Cela est probablement une forme d’exhibitionnisme, mais aussi un partage thérapeutique.

mercredi 4 mai 2016

Treizième lettre.



dimanche 18 janvier 2015

J’envie ta mère, parce que cette nuit elle a fui notre présence pour se réfugier dans les bras de Sylvianne, ma rivale de toujours. Je dormis donc dans une chambre avec Ninon, et ta mère dans une chambre mitoyenne avec Sylvianne.
Je viens de réveiller ta sœur. En se réveillant, elle ne devait pas être dans son état normal, car elle m’a dit qu’elle ne voulait plus me quitter. L’heure matinale n’est pas favorable à sa lucidité.
Tes bains relaxant interminables, tes douches vivifiantes interminables sont momentanément interrompu pour cause entretien de ton cerveau. Mais t’inquiète, dans quelques temps elles fonctionneront de nouveau.  D’ailleurs, la logistique de l’hôpital avait prévu une surconsommation d’eau. Pour une fois, grâce à toi elle dégagera un bénéfice. Sérieusement, ta mère et moi, depuis ton absence avons économisé  beaucoup d’eau. Cette économie nous permet compenser les frais de transport que tes longues vacances nous imposent.
Je reconnais devant Bernadette*, que j’ai aussi utilisé ton argent de poche.
Bisous



* Délires que nous partagions avec Vivien lors de notre voyage au Portugal. Bernadette Soubirous était notre avocat auprès de Dieu afin qu’il daigne orienter les vents favorablement.

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