Je publie avec l'accord de mon fils Vivien, les lettres journalières que je lui ai adressées. Cela est probablement une forme d’exhibitionnisme, mais aussi un partage thérapeutique.

mercredi 18 mai 2016

Vingt-septième lettre



Lundi 02 février 2015

« Quatre-vingt-quinze fois sur cent
La femme s’emmerde en baisant »
C’est le début d’un refrain d’une chanson de Brassens. Avec ton père c’est cent fois sur cent.
 Que les femmes s’emmerdent en baisant n’est pas le thème de ce message. D’ailleurs l’introduction est hors sujet. Elle n’introduit rien. Cependant sa présence nous indique qu’une nouvelle page d’écriture commence. Sinon la page serait blanche. Une page blanche est illisible pour le commun des mortels. Cependant, des mortels pas communs (rien à voir avec la couleur de peau, quoique mon nègre soit noir, celui qui préfère cajoler ma femme que de caresser les touches du pc), arrivent en utilisant leur imagination à lire entre les lignes d’une page blanche. D’autres écrivent des lignes et lisent entre elles. Et les plus pervers écrivent entre les lignes ce qui au bout d’un certain nombre de passages transforment la page blanche en une page d’une couleur uniforme qui est celle de l’encre utilisée. Ainsi lorsque l’encre est sèche, d’autres mortels peuvent recommencer le cycle avec une encre d’une différente couleur.

Maintenant que le thème du sujet est introduit, je peux développer la thèse. La thèse sera contrecarrée par l’antithèse. Ensuite une conclusion conclura ce qu’une introduction avait introduit avant de se faire massacrer par les deux sœurs ennemies.
Ainsi va la vie, et la tienne est comme les femmes, elle joue avec les pourcentages. Je n’ai pas dit qu’elle s’emmerdait en vivant. J’aimerais juste que tu tournes le quadrant afin que les deux chiffres du pourcentage soit égaux. Par exemple : un pour un de chance de survie. Avec un tel taux, ce n’est plus de la chance, c’est une évidence, un ordre, une loi avec son décret d’application.
Mon petit bonhomme, ou mon petit cœur comme dirait ta mère qui roupille, les jeux d’équilibristes ne sont pas tolérés au sein de notre famille. Comme les jeux de hasard, sauf quand le taux est à un contre un. Alors du neuf contre un, même si pour l’instant tu gagnes à tous les coups, est formellement interdit. Tu vis un point c’est tout. Ce n’est pas compliqué.


Bisous

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